Les réductions mammaires – Risques et complications

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Les réductions mammaires – Risques et complications 2017-03-11T12:03:53+01:00

Les réductions mammaires – Risques et complications

Car les réductions mammaires sont des interventions chirurgicales, elles comportent malheureusement certains risques et peuvent présenter certaines complications. Cette page va vous en dresser la liste.

Anesthésie

Toute anesthésie, aussi légère soit-elle, comporte des risques. Ils seront abordés avec l’anesthésiste.

Complications envisageables

Toute intervention, si minime soit-elle, comporte des risques.

Lors d’une plastie mammaire de réduction, les suites opératoires sont généralement simples. Toutefois les complications envisageables sont :

Accidents thromboemboliques

Les accidents thromboemboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement très rares après ce type d’intervention, sont parmi les plus redoutables.

Hématomes

Ils peuvent aller de la simple ecchymose marquant la peau aux très rares volumineux hématomes précoces nécessitant souvent une reprise chirurgicale.

Cicatrices

Les cicatrices sont très visibles pendant six mois à un an puis s’améliorent grâce aux traitements locaux.
Parmi les différents problèmes de cicatrisation, on peut noter :

  • Cicatrices hypertrophiques : larges, gonflées, rouges, sensibles. L’inflammation diminue à partir du sixième mois.
  • Cicatrices chéloïdes : exceptionnelles, cicatrices hypertrophiques mais sans atténuation dans le temps.

Nécroses

Altération de la peau par mortification des cellules.
Favorisées par une tension excessive, un hématome ou une infection ; complications préoccupantes qui prolongent les suites opératoires et compromettent le résultat esthétique.

  • Nécrose cutanée limitée
    • Facteur de risque : tabac
    • Souvent à l’union des sutures verticales et sous-mammaires, responsable d’un élargissement cicatriciel localisé dont le résultat esthétique est à évaluer au bout d’un an à un an et demi.
  • Nécrose glandulaire limitée
    • Constitue une sorte de kyste qui évolue généralement sous forme de fibrose.
  • Nécrose cutanée glandulaire massive
    • Exceptionnelle
    • Nécessitant une excision des tissus douteux suivie d’une « cicatrisation dirigée » (pansements pluri-hebdomadaires) pendant plusieurs semaines. A terme, il en résulte une plage cicatricielle, souvent rétractile et inflammatoire, avec déformation disgracieuse du sein. Une éventuelle reprise chirurgicale esthétique est possible.
  • Nécrose aréolo-mamelonnaire
    • Très rares et souvent partielles.

Sensibilité aréolo-mamelonnaire

Souvent temporaire, rarement définitive, et souvent partielle.

Infection

  • Superficielle
    • Elle ne nécessite pas d’antibiotique mais des soins locaux pendant plusieurs semaines.
  • Profonde
    • Souvent associée à une nécrose ; nécessite parfois une reprise chirurgicale et une antibiothérapie.

Les imperfections de résultat

Parfois, il peut persister une asymétrie des seins, qu’il s’agisse du volume, de la hauteur, de la taille ou de l’orientation des aréoles.
De cas d’ombilication (invagination) du mamelon, due à une rétraction de la glande sous-jacente, ont pu être observés. Des bourrelets sont possibles.
Dans tous les cas, une correction chirurgicale secondaire peut être faite, mais il convient d’attendre au moins un an ou deux.

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