Le lipofilling est aussi connu sous le nom de lipostructure ou réinjection de graisse autologue ou technique de Coleman.
Ce sont des termes similaires qui désignent une technique permettant de combler un creux ou créer un volume en utilisant la graisse du patient.
La graisse est prélevée par liposuccion puis purifiée et réimplantée par injections.
Elle peut être proposée pour corriger un volume soit minime (pommettes), soit importante (reconstruction mammaire après cancer du sein) ou pour profiter de la graisse retirée lors d’une liposuccion pour avoir un effet de rajeunissement au niveau du visage.
Technique
Chaque chirurgien adopte une technique qui lui ai propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir le meilleurs résultats.
Toutefois, on peut retenir les principes de base suivants : le chirurgien commence par procéder à un repérage des zones à prélever ainsi que des zones receveuses.
Le prélèvement des tissus graisseux se fait par une ou plusieurs incisions sur une ou plusieurs localisations, en fonction de la quantité de graisse nécessaire.
La graisse est ensuite centrifugée.
La réimplantation du tissu graisseux se fait à partir de micro-canules.
Elle est réalisée en éventail et tous les plans, afin d’améliorer la prise des greffons adipocytaires.
Indication de la lipostructure
Indications d’ordre esthétique
. Au niveau du visage: traitement de l’aspect émincé du visage, comblement et atténuation de certaines rides, souvent associé à un lifting cervico-facial ou à une blépharoplastie.
. Demande d’augmentation au niveau des fesses
Indications en chirurgie réparatrice et reconstructrice
. Comblement d’une dépression à la suite d’un traumatisme ou à d’une injection médicamenteuse (corticoïdes).
. Comblement d’une irrégularité secondaire à une liposuccion.
. Amélioration d’une reconstruction mammaire après cancer du sein.
. Correction d’une séquelle de poliomyélite au niveau des membres inférieurs.
L’hospitalisation
Elle va dépendre du nombre de zones donneuses et du volume souhaité.
Elle peut être pratiquée de façon isolée ou associée à un autre geste qui justifie une hospitalisation plus longue.
Une anesthésie locale est possible mais cette technique utilise souvent une anesthésie générale étant donné le nombre de sites donneurs et receveurs.